Les élus du SCID du Bon Marché ont fait une déclaration solennelle à leur direction, le 5 juillet 2016, en réunion du Comité d’entreprise et du Comité d’hygiène de sécurité et des conditions de travail sur les négociations d’ouverture du magasin les dimanches.
« A plusieurs reprises, dès le 25 juin 2016, les élus du SCID apprennent dans la presse que « les négociations sur les ouvertures dominicales démarrent au Bon Marché ». Ceci dans une presse tantôt spécialisée (leboursier.com), tantôt très populaire (le Parisien, France bleue).
Le SCID n’est donc ni convié, ni informé. La direction ferait sa négociation en huis clos, entre un cabinet extérieur, un comité de pilotage interne et quelques élus choisis.
Nous trouvons tout à fait regrettable que toutes les Organisations Syndicales du Bon Marché n’aient pas été entendues par le cabinet Plein Sens dans le cadre du projet de travail du dimanche et d’évolution de l’organisation du temps de travail.
Les membres du SCID sont des élus titulaires et suppléants du Comité d’entreprise, des Délégués du Personnel et du Comité Hygiène, Sécurité et Conditions de Travail.
La Secrétaire du CHSCT elle-même n’a pas été sollicitée alors que cette instance est pleinement concernée par le sujet.
Nous posons donc trois questions :
- Les négociations sur les 52 ouvertures dominicales ont-elles commencées ?
- Selon quelle législation la direction s’autorise t-elle le droit de choisir ses interlocuteurs ?
- Pourquoi aucun élu du SCID n’a pu participer au travail du cabinet Plein Sens ?
Nous prendrons acte des réponses de la direction et espérons qu’à l’avenir, les projets de l’entreprise seront menés avec tous les élus des instances représentatives du personnel, sans aucune discrimination. »
Officiellement, les négociations sur les dimanches démarreront en septembre prochain et la direction du Bon Marché compte sur deux organisations syndicales, dont la CFDT, pour signer un accord et permettre d’ouvrir tous les dimanches à partir du 1er janvier 2017.
Le SCID mettra tout en œuvre pour protéger les salariés contre cette nouvelle dérégulation du temps de travail qui détruira la vie de famille et désocialisera les salariés.