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Dimanches : rien n’est encore fait

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le dimanche c'est pas fait

Le SCID toujours en lutte contre les dérégulations du temps de travail et l’ouverture des magasins le dimanche !

Depuis de longs mois, l’équipe du SCID (Syndicat Commerce Indépendant Démocratique) du Printemps SAS subit les attaques conjuguées de la CFDT et de la direction de l’enseigne.

En avril 2015 déjà, en pleine loi Macron, alors que le SCID était toujours affilié à la CFDT, la Confédération de Laurent BERGER avait relevé de leur fonction les délégués syndicaux du SCID qui négociaient avec la direction sur les salaires et l’organisation du travail.

Les équipes SCID avaient certainement été jugées trop revendicatives en réclamant de véritables augmentations de salaire et en s’opposant fermement aux ouvertures du magasin PRINTEMPS Haussmann tous les dimanches et la nuit.

Rappelons que le SCID est membre et cofondateur du CLIC P, le retentissant Comité Intersyndical de Paris qui lutte depuis 6 ans contre les dérégulations du temps de travail.

Au Printemps, comme dans d’autres enseignes du commerce, la discrimination et l’acharnement contre les élus du SCID n’ont jamais cessé.

Après la désaffiliation du SCID de la CFDT en janvier 2016, la direction du Printemps SAS a attaqué notre syndicat au tribunal pour contester sa représentativité et l’empêcher ainsi de participer aux négociations en cours sur les ouvertures du dimanche.

La direction demandait que la représentativité soit conservée par la CFDT…

Le 25 octobre dernier, le TGI de Paris saisi en 1ère instance a donné raison à la direction du Printemps SAS en tranchant que la représentativité était conservé par le sigle CFDT, alors même qu’il n’existe aux Printemps Haussmann, Italie et Siège plus aucune section CFDT ; tous ses élus ayant rejoint le SCID !

Nous faisons naturellement appel de cette décision et demandons la suspension de l’exécution provisoire du jugement.

La détermination et l’engagement des représentants du SCID du Printemps SAS restent intacts : ils continueront de se battre contre les dérégulations du temps de travail qui représentent des régressions majeures pour notre société et qui sont autant de violences faites aux salariés et à leurs proches.

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