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17 novembre 2018

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17 novembre 2018

17 novembre 2018. Le pouvoir n’est pas loin de faire pipi dans sa culotte. Il flippe.

Samedi 17 novembre, ce sont des milliers, peut-être des millions de gens qui vont se mobiliser dans toute la France.

Apparemment, tout est parti d’une pétition lancée par une citoyenne automobiliste contre la hausse des prix des carburants à la pompe.

Une pétition partagée et reprise sur les réseaux sociaux (plus de 850 000 signatures à l’heure où nous écrivons ces lignes) qui a pris une ampleur inattendue et qui inquiète grandement le gouvernement.

Une mobilisation citoyenne, hors de tout contrôle syndical ou politique (même si certains essayent de la récupérer), qui rassemble parce que plein de gens en ont ras-le-bol des coups portés à leur pouvoir d’achat, ras-le-bol des inégalités, des injustices sociales et fiscales.

Car, comme le précise la pétition, les taxes représentent environ 60% du prix des carburants. C’est énorme.

Une sorte de convergence des mécontentements dans un contexte de politiques anti sociales, brutales, injustes et méprisantes. La goutte d’eau qui fait déborder le vase.

Ou l’étincelle qui allume le feu…

Et comme les mobilisations massives, ça fait peur au gouvernement, du coup il fait tout pour calmer les gens. Mais il est bien emmerdé, car il n’a pas d’interlocuteur avec lequel «négocier», comme c’est le cas d’habitude avec les organisations syndicales classiques.

C’est nouveau, ça.

Donc, il propose à la hâte différentes mesurettes comme des primes pour changer de voiture.

Il tente l’intimidation en disant qu’il ne veut « aucun blocage » et en prévenant que les forces de l’ordre interviendront « pour assurer la sécurité et la libre circulation ».

Et les partenaires habituels du pouvoir s’y mettent aussi pour tenter de diviser les troupes.

De fausses informations circulent dans la presse pour faire croire que ce serait l’extrême droite qui aurait initié ce mouvement. Alors qu’elle s’est contentée de prendre le train en marche.

Les confédérations syndicale, auxquelles ce mouvement échappe totalement, se sont mobilisées pour appeler… à NE PAS y participer ! Sous différents prétextes.

Branle-bas le combat.

Nous, ça nous intéresse beaucoup ce mouvement. Et nous en ferons partie, mais sans drapeaux et sans appel syndical. En tant que citoyens en colère. Et chacun à sa manière.

Nous avons déjà fait le constat que beaucoup de gens n’avaient plus confiance dans les partis politiques et les organisations syndicales.

Nous-mêmes, nous ne leur faisons aucune confiance, alors… C’est pour ça que nous sommes devenus indépendants.

Et puis on a beaucoup discuté avec des gens non syndiqués, non politisés. Ils sont majoritairement très intéressés par cette mobilisation. Donc ça risque d’être quelque chose, ce 17 novembre 2018.

Et puis surtout, surtout ça montre que la mobilisation massive et solidaire, ça fait plier les puissants.

Alors, c’est qui le patron ?

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