LE 11 MAI TRAVAILLER SOUS COVID
Le gouvernement a décidé de mettre en place un déconfinement progressif à partir du 11 mai et tous les commerces non essentiels, qui était fermés depuis près de deux mois, ont déjà rouvert ou se préparent à rouvrir.
Tout comme les écoles. Alors que, de source médicale, c’est la dernière chose à faire.
Le gouvernement a fixé cette date du 11 mai alors que le virus du COVID-19 circule encore activement, que la situation dans les hôpitaux est toujours critique, que nous sommes dans l’incapacité de tester efficacement la population, que tout le monde ne dispose pas des moyens de protection adaptés et qu’il n’existe à ce jour aucun traitement ni vaccin.
Il est bien évident que la pression du patronat est forte pour remettre les gens au boulot et que les considérations économiques priment sur la santé et la vie des personnes.
Dans ce contexte dangereux et anxiogène, nous pensons qu’il est irresponsable de rouvrir tous les commerces car cela créera des flux massifs de circulation dans les transports, dans les rues et les magasins… Des flux favorables à la propagation du virus.
On l’a d’ailleurs constaté le 11 mai dans les transports en commun aux heures de pointe…
Le chômage partiel doit être maintenu pour tous au moins jusqu’à début juin pour éviter une nouvelle vague de contagion qui pourra difficilement être absorbée par des hôpitaux déjà saturés et du personnel à bout.
Par expérience, nous savons qu’en situation de travail, on oublie vite les « gestes barrière » et que les pressions sur objectifs vont rapidement prendre le pas sur les mesures de sécurité.
Pour les entreprises qui rouvrent néanmoins et qui obligent leurs salariés à se déplacer et à travailler, nous demandons que des expertises indépendantes soient menées sur les conditions de reprise et que des mesures strictes de sécurité soient respectées.
Nous proposons ci-après nos revendications non exhaustives des mesures élémentaires de protection.
La situation évoluant constamment, des mises à jour devront bien évidemment être faites.
Attention ! Pour toute demande d’information, de conseil ou pour être défendu(e), contactez-nous par téléphone au 01 53 43 94 55 ou par mail à l’adresse suivante : secretariat@syndicat-commerce.fr
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