Pourquoi il faut tous se mobiliser le 22 mars !
Notre syndicat, le SCID, reprend l’appel du Front Social pour la mobilisation du 22 mars prochain.
Pour une convergence des luttes à la hauteur des reculs sociaux et humains historiques que Macron et son monde veulent nous imposer.
Le 22 mars se doit d’être un succès, avec à l’appel à la mobilisation de la fonction publique, des cheminots, de la RATP, des aiguilleurs du ciel, de la poste, des enseignants, de la fonction publique hospitalière, des travailleurs sociaux, de Pôle emploi, de la chimie CGT, du commerce CGT, Sud et SCID et à nouveau des retraités, des agents des Ehpad, des étudiants et lycéens.
Or si la colère est réelle à la base, la riposte des grandes confédérations syndicales n’est pas à la hauteur de l’attaque ! Elles n’appellent pas toute à la grève le 22 mars ! Juste à une manifestation.
Et la CGT, la CFDT et l’UNSA appellent à une grève perlée de 2 jours sur 5 à partir du 3 avril.
Les grandes manœuvres
Avec la grève le 3 avril, les confédérations déconnectent la grève des cheminots de celle de la fonction publique du 22 mars et empêchent ainsi, avec leur grève perlée, la construction d’un grand mouvement nécessaire pour battre Macron qui pourrait se bâtir autour de la grève des cheminots.
Les confédérations privilégient la négociation en repoussant la grève au 3 avril pour permettre la possibilité d’annuler la grève – comme l’a déjà dit Laurent Berger de la CFDT – si d’ici là, le gouvernement voulait bien faire semblant de négocier !
Le gouvernement, lui, est très clair : il ne parle que d’ordonnances, c’est-à-dire d’aucune négociation réelle.
Nous pourrions bien assister à un remake des fausses négociations de cet été qui n’ont même pas retardé les ordonnances contre le code du travail.
Pourquoi prêter le flanc au concert collectif orchestré par le gouvernement, les grandes confédérations syndicales et les médias sur la question du statut des cheminots ?
Il s’agit bien d’isoler les cheminots des autres catégories, de les faire passer pour des privilégiés et dresser les usagers contre eux, avec faux sondage à l’appui.
La crainte pour le pouvoir est évidente : la construction d’un grand mouvement contre la privatisation des services publics autour des cheminots et la création d’un mouvement général du monde du travail contre la morgue de Macron et du Medef qui veulent nous tenir en laisse.
Le 22 mars, une journée d’action sans lendemain ?
Il ne faut pas que cette journée d’action reste sans suite, sans plan de bataille, sans feuille de route. C’est pourquoi le Front Social appelle à se retrouver partout au soir du 22 mars.
A Paris à 18h salle Louise Michel – Bourse du travail – 3 rue du Château d’eau 75010
Le Front Social appelle également tous les acteurs du mouvement social, tous ceux qui le veulent à l’Assemblée Générale du 7 avril, afin d’élaborer une feuille de route indépendante pour le mouvement social et afin de construire « notre mai 2018 ».
Ne nous laissons pas voler notre colère dans de multiples journées d’action sans but ou de multiples grèves sans union.
Rendez-vous le 7 avril, pour une AG ouverte à tous, afin de préparer la lutte des luttes, construire collectivement un plan de bataille, une feuille de route pour tous, pour gagner ensemble, les uns avec et pour les autres.
Le 7 avril à Paris de 10 h à 17 h salle Henaff – Bourse du travail – 29 boulevard du Temple 75003 Paris
Le SCID : pour remettre l’humain au centre des décisions
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