Le 11 février dernier a été publié l’arrêté, qui découle de la loi Macron, autorisant l’ouverture dominicale de douze gares dont six parisiennes.
Après avoir saisi le Conseil d’état comme suite à la création de douze ZTI, étendues depuis à six villes en régions, le CLIC-P compte également déposer un recours contre cette décision.
En effet, la majeure partie du personnel qui travaille dans ces gares l’est dans des entreprises de moins de onze salariés, la plupart prétendument indépendantes pour échapper à l’obligation de mise en place des délégués du personnel, où c’est l’employeur qui décidera, après consultation, des contreparties liées au travail dominical… Quant aux commerces aux alentours du parvis, ils ne se priveront pas d’ouvrir à leur tour, concurrence oblige.
Par ailleurs, le CLIC-P appelle les salariés du commerce à se mobiliser le 8 mars prochain, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, en participant massivement à la manifestation parisienne prévue ce jour-là. En effet, c’est le lendemain que sera présenté au Conseil des ministres le projet de loi « travail » qui vise entre autre à instaurer un référendum pour contourner l’opposition des salariés et des syndicats majoritaires au travail dominical dans les grands magasins et à la Fnac.
Enfin, le CLIC-P animera, à l’occasion de la nuit des débats démocratiques prévue le 2 avril prochain à l’initiative de la mairie de Paris, un atelier sur le travail de nuit dans le commerce parisien et ses dangers et organisera une assemblée générale du commerce parisien le 4 avril pour construire l’indispensable riposte au projet de régression sociale du gouvernement.